Il s’ensuivra la création d’un autre foyer « Haie vive » en 1992.
C’est sans faillir à la vision initiale que les directeurs imaginaient alors développer l’insertion professionnelle en proposant, en 1995, à 7 ouvriers de créer un Atelier Protégé.
Une structure indépendante mais intégrée à l’association APAHRC.
Dès lors, ce nouvel atelier démarche de nouveaux clients, réalise des activités commerciales et offre une rémunération à ses salariés.
En trois ans, l’Atelier Protégé a trouvé sa place dans le tissu économique local et en grandissant, il construit un bâtiment en 1998, sortant ainsi du giron du C.A.T des débuts.
C’est aussi à cette période que l’Atelier se spécialise et s’organise comme une vraie entreprise.
On migre d’une structure médico-économique à une entreprise sociale.
C’est bien là, que prennent racine l’histoire et l’ADN de QUALEA.
Combiner l’insertion et le travail à travers une entreprise avec un fondement social.
Cette orientation à la frontière entre deux mondes entraine inévitablement un positionnement critiquable. Pour une partie des dirigeants de l’époque, la législation, le développement économique, la confusion des statuts et la vocation de l’APAHRC n’étaient plus compatibles sous une seule et même identité. Il fallait scinder les établissements et l’association pour permettre, notamment aux salariés d’évoluer plus encore vers plus d’autonomie professionnelle au sein d’une Entreprise Adaptée.
Pour d’autres dirigeants, la crainte que la naissance de QUALEA « vende l’âme » de l’organisation historique.
C’est ainsi que Michel Rondeau, alors directeur de l’Atelier Protégé prend aussi la direction du l’Entreprise Adaptée Qualéa, pour garantir l’objet social. L’association ACTA (association Choletaise de Travail Adapté) sera créée pour supporter les conséquences juridiques et fiscales de ce nouvel établissement.
En 6 ans, le nombre de salariés passera de 7 à 28 et un nouveau bâtiment sera construit zone du Cormier à Cholet.
« J’avais la sensation d’avoir un pied sur le quai et un pied sur un navire qui ne souhaitait que prendre le large » C’est avec ces mots que Michel Rondeau expliquait alors sa volonté de transmettre la direction du QUALEA à Dominique Brulon, directeur adjoint en 2004.
